L'adoption d'Allisone dans les cabinets dentaires est le reflet de l’attention dirigée des praticiens vers une amélioration constante de l’expérience patient, de la sensibilisation et de la prévention bucco-dentaire. Grâce à l’intelligence artificielle, notre plateforme enrichit la pratique quotidienne des chirurgiens dentistes, permettant des diagnostics plus clairs et une meilleure interaction avec les patients.
Pour illustrer ses nombreux usages en cabinet, nous sommes allés à la rencontre de l’un des utilisateurs d’Allisone, le Dr Aurélien. Diplômé de la faculté de Brest et omnipraticien depuis 9 ans, il a complété son parcours par des formations en parodontologie, implantologie, et obtenu un CES en prothèses à Nantes, ainsi qu'un DU en esthétique et optique à Brest. Bien qu’il travaille dans une région à forte demande, il reste très attaché à mettre les patients au premier plan et s’applique à proposer des plans de traitements globaux pour des soins durables et les plus alignés possibles avec les besoins et demandes de ses patients.
Pour comprendre comment il intègre et applique Allisone à sa pratique au quotidien, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec le Dr Aurélien.
Pourquoi avoir intégré Allisone dans votre cabinet ?
La transmission claire et accessible de l'information constitue un élément fondamental de ma philosophie de soins. Je prends à cœur de consacrer du temps à chaque patient, afin d'expliquer en détail les tenants et aboutissants de leur situation bucco-dentaire. Cette approche transparente, empreinte de “vulgarisation scientifique”, permet à chacun de comprendre pleinement les enjeux et de participer activement aux décisions thérapeutiques. Lors d'un premier rendez-vous, je réserve systématiquement au moins 40 minutes au diagnostic. Cette démarche approfondie me permet d'établir un bilan précis de la santé bucco-dentaire du patient, en tenant compte de ses besoins fonctionnels, esthétiques et de son coefficient masticatoire. L'écoute attentive du patient constitue un pilier essentiel de ma pratique. Je considère qu'il est primordial de respecter le rythme et les préférences de chacun en matière d'information. C'est pourquoi je demande toujours l'autorisation du patient avant de l'examiner, de lui montrer des éléments ou de lui fournir des explications détaillées. Certains patients préfèrent en effet découvrir progressivement leur situation, ce que je respecte pleinement. L'utilisation abondante de photos et l'examen conjoint de la bouche à l'aide d'un miroir favorisent une compréhension et une prise de décision éclairée. Pour renforcer cette transparence, j’ai choisi d’intégrer Allisone pour accroître cette visualisation et la génération automatique de documents personnalisés pour fournir à mes patients un compte-rendu détaillé de leur consultation. Ce document, qui comprend notamment une radio panoramique légendée, s'apparente à ceux remis par les radiologues. Cette démarche, outre son importance médico-légale, contribue à renforcer l'expérience patient en offrant une trace tangible de leur consultation.
Le logiciel Allisone s'avère précieux dans la mise en œuvre de cette approche centrée sur le patient. En binôme avec Allisone, je m’efforce d'offrir à chaque patient une expérience dentaire positive et enrichissante.
Pourriez-vous nous faire part d’un cas clinique où l’utilisation d’Allisone a été particulièrement bénéfique ?
Parmi les cas typiques rencontrés dans mon cabinet, figurent les patients âgés de plus de 70 ans qui consultent pour une recherche de foyers infectieux, souvent en préparation à des interventions orthopédiques. Adressés par leur chirurgien, ces patients sollicitent un certificat attestant de l'absence de pathologie bucco-dentaire susceptible de compromettre la réussite de l'opération envisagée. Ma mission face à ces patients consiste à déceler d'éventuels foyers infectieux asymptomatiques, susceptibles de compliquer la chirurgie programmée. Cette démarche préventive s'inscrit dans une obligation légale de transparence et d'explication claire des diagnostics établis.
Parfois asymptomatiques, ces patients arrivent en consultation avec une confiance excessive dans leur état de santé bucco-dentaire, l'absence de douleur les amenant à minimiser l'importance d'un examen approfondi. Leur préoccupation principale réside dans l'obtention rapide du certificat médical nécessaire à l'intervention orthopédique.
Mon objectif est alors de sensibiliser le patient à l'importance d'une prise en charge bucco-dentaire préopératoire, même en l'absence de symptômes évidents. Dans ce contexte, Allisone s'avère d'une précieuse utilité. Cette représentation claire et tangible de son état bucco-dentaire, même en l'absence de douleur immédiate, contribue à renforcer sa prise de conscience et son adhésion au traitement proposé. La capacité d'Allisone à rendre visible les éléments sur la radio joue un rôle crucial dans l'éducation du patient quant à sa santé bucco-dentaire. Cette approche pédagogique transforme sa perception des soins prodigués et renforce son engagement dans le processus thérapeutique. Au-delà de sa dimension informative et éducative, l'outil développé par Allisone procure aux patients un sentiment de sérénité et de confiance renforcée.
À quel niveau cela apporte-t-il une sérénité?
La sérénité du patient découle indissociablement de notre capacité à être précis et clair dans nos explications. Cette approche de transparence avec Allisone renforce notre crédibilité aux yeux du patient, favorisant l'établissement d'une relation de confiance mutuelle. Je suis intimement convaincu que la confiance est l'élément fondamental d’une relation praticien-patient réussie, et qu’elle se gagne et se mérite. Pour accéder aux soins, le patient doit percevoir le praticien comme transparent, digne de confiance et compétent.
Dans cette démarche, Allisone s'avère être un précieux catalyseur de confiance dans l’établissement de cette relation. En permettant une visualisation améliorée des radios panoramiques et une explication claire des foyers infectieux, il contribue à démontrer au patient notre compréhension profonde de sa situation et notre engagement à prendre des décisions éclairées. La confiance du patient repose également sur le respect scrupuleux du consentement éclairé. Trop souvent négligé, cet aspect fondamental de la relation patient-praticien revêt une importance capitale. Il implique de demander l'autorisation du patient avant chaque étape du diagnostic et du traitement, même si cela peut sembler excessif à certains moments. L’obtention de ces permissions claires renforce indéniablement la confiance et permet d'établir une relation thérapeutique sereine et constructive.
Quelle serait la suite de ce cas clinique ?
Cela varie selon le patient bien sûr, mais pour ce cas, il pourrait être nécessaire de proposer des traitements parodontaux pour réduire la charge bactérienne et stabiliser la situation. Des soins ciblés pourraient être nécessaires pour les zones infectées, des retraitements endodontiques et, dans certains cas, des extractions pourraient être envisagées si les infections sont graves. Selon les besoins, nous pouvons aussi avoir besoin d’effectuer des examens complémentaires en plus de la radio panoramique, comme des radios rétro-alvéolaires ou des cone beam afin d‘approfondir le diagnostic. Je peux éventuellement appeler le chirurgien orthopédique si nécessaire.
Voyez-vous une différence significative pour le patient quand il peut visualiser ses problèmes sur une radio avec des indicateurs et codes couleurs, même s'il ne ressent pas de douleur ?
Absolument. La visualisation explicite des zones problématiques grâce à Allisone opère un changement radical dans la perspective du patient. En effet, la représentation claire des lésions, notamment des caries potentielles ou des dents affectées, lui permet de mieux comprendre la nécessité des traitements proposés, même en l'absence de symptômes évidents.
Concrètement, en consultation, une fois son autorisation obtenue, j’annonce à mon patient mon intention de lui montrer les zones problématiques, en précisant l'outil utilisé, Allisone, et la nature des informations à découvrir. Cette démarche favorise son appropriation de l'information et lui permet de formuler ses questions ou ses préoccupations en toute liberté. Une fois que le patient a eu le temps d'assimiler les informations visuelles, j'interviens pour lui fournir une explication détaillée. Je veille à ne pas surcharger le patient d'informations en présentant les éléments de manière progressive et claire.
Utilisez-vous les fonctionnalités d’Allisone qui permettent de simuler les interventions ou les plans de traitement, comme pour le positionnement des implants ?
J’ai régulièrement recours à la projection du plan de traitement qui permet de projeter la radio “post-soin” et qui est très utile pour les interventions impliquant des implants par exemple. Elle permet de visualiser les emplacements des sinus, du nerf mandibulaire, d’envisager le plan de traitement, de prévoir les résultats et de discuter des options avec le patient. Cela les aide à visualiser ce que sera le traitement et à comprendre les étapes impliquées. C’est très utile aussi pour montrer les lésions péri apicales, et tout ce qui est facettes, couronnes ou bridges, en encore bien afficher la différence entre composites et amalgames, par exemple.
Comment envisagez-vous l'évolution de l'utilisation de l'intelligence artificielle dans votre pratique?
L'avènement de l'intelligence artificielle, à l'instar d’Allisone, ouvre des perspectives prometteuses pour l'amélioration de l'explication des diagnostics et le renforcement de la confiance du patient. L’'IA permet d'analyser des données complexes avec une précision accrue, de générer des visualisations claires et de fournir des informations pertinentes en quelques secondes, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des enjeux thérapeutiques.
Cependant, il est primordial de garder à l'esprit, d’une part, que le diagnostic clinique prime sur le diagnostic radiologique et donc, que le praticien est responsable et, d’autre part, que l'IA n'est pas infaillible et peut, à l'occasion, commettre des erreurs. Le praticien demeure indispensable pour vérifier et valider les informations fournies par l'IA, en s'appuyant sur son expertise et son expérience clinique.